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Il vous reste jusqu'à jeudi 29 novembre 2018 pour découvrir l'exposition "Three Free"
de la Galerie du Canon à Toulon qui regroupe des œuvres de Marie-Claude Bugeaud, Michèle Destarac et Jean-François Lacalmontie. (Photos NPR) ![]() Jusqu’au 18 novembre, l‘Hôtel Départemental des Arts de Toulon a le privilège de recevoir le travail de l’artiste internationalement reconnue Joana Vasconcelos. Représentant le Portugal à laBiennale de Venise en 2005, exposée au Château de Versailles en 2012, Joana Vasconcelos montre dans le centre d’art toulonnais, un panel de sa riche production, mettant en avant ses thèmes de prédilections et sa ligne artistique. Ses œuvres volumineuses, baroques et exubérantes font la part belle aux traditions, à l’artisanat, à la transmission culturelle qui façonne l’identité d’un pays et de ses habitants. L’occasion de sortir des réserves des œuvres peu montrées ou remontant à l’orée de sa carrière mais aussi d’autres inédites puisqu’ une a été réalisée in situ inspirée par l’architecture de l’Hôtel Départemental des Arts. Cette nouvelle Valkyrie prend place au sein d’une proposition curatoriale couvrant 20 ans de création artistique. Les œuvres mises en relation offrent un discours cohérent, nécessaire et intéressant sur l’évolution de la pratique créatrice de l’artiste franco-portugaise. Du 9 au 11 septembre 2016 Toulon accueillait les "Louis Vuitton America’s Cup World Series" !11/9/2016 5e étape du calendrier 2016 des « Louis Vuitton America’s Cup World Series » (ACWS),
la ville de Toulon accueillait les 9, 10 et 11 septembre 2016 une étape des régates préparatoires à la prochaine Coupe de l’America, qui aura lieu en juin 2017 aux Bermudes. Un spectacle inédit et extraordinaire sur les eaux de la grande rade, une fête populaire qui a ravi petits et grands… Trois jours de régates spectaculaires animées par les six équipes engagées dans la 35e America’s Cup. Du sport de très haut niveau à bord de multicoques volants à ailes rigides ultra rapides, menés par les meilleurs équipages du monde, le tout accessible au grand public. Face au Defender américain et aux challengers néozélandais, anglais, japonais et suédois, l’équipe tricolore de Groupama Team France emmenée par Franck Cammas, Michel Desjoyeaux et Olivier Kersauson jouait pour la première fois dans son jardin. Dans sa catégorie de taille, l’AC 45, catamaran de 13,35 mètres doté d’une aile rigide de 21,5 mètres et de foils est le bateau le plus rapide au monde, capable de naviguer deux fois plus vite que le vent. Ce monotype est aussi un concentré de hautes technologies. Il est mené par un équipage de cinq personnes: des régatiers de très haut niveau, dont de nombreux médaillés olympiques. L’exposition "La force du destin" présentée à l’Hôtel des Arts, centre d’art du Département du Var, met à l’honneur l’ensemble de l’oeuvre d’Eduardo Arroyo autour du portrait. À travers ses peintures, dessins, photographies, collages et sculptures, l’artiste espagnol nous invite à pénétrer son territoire créatif. Une véritable exploration de ses multiples talents. " La peinture est en quelque sorte litttéraire ; et c'est dans ce sens que je travaille sur les thèmes. Il y à un début, une fin, des personnages, et l'ambiguïté propre aux romans. c'est donc un récit, comme si j'avais écris une quinzaine de romans...." Né en 1937 à Madrid en Espagne. Edouardo Arroyo, qui pratique la peinture en autodidacte depuis 1949, fait des études de journalistme à Madrid ( 1956-1957). Il commence à travailler comme pigiste, mais doit s'exiler à Paris en 1958 du fait de ses positions anti-franquistes. Sa prmière exposition personnelle à lieu en 1961. En 1965, avec Gilles Aillaud et Antonio Recalcati, il participe au mouvement de la figuration narrative. Activiste en Mai 68, et plus que jamais militant contre la politique du caudillo, il est arrêté en 1974 sur le territoire espagnol, d'où il est expulsé. Il obtient en France le statut de réfugié politique. Après la mort de Franco, il renoue avec l'Espagne qui lui offre une reconnaissance officielle. Il vit et travaille en Espagne et à Paris. Artsite engagé Arroyo désire que son oeuvre soit le vecteur de messages subversifs, de critiques politiques et sociales : en 1963 il peint des portraits de Franco et Hitler, de Mussolini et Salazar. L'exposition de ses toiles sont interdites en Espagne. En 1965 avec Recalcati et Aillaud il réalise huit peintures qui font scandale : vivre ou laisser mourir ou la fin tragique de Marcel Duchamp. En 1966 il s'oppose à Miro dans la série Miro refait ou les malheurs de la coexistence. Il refuse toute l'esthétisation de l'art et défend l'exemplarité de l'oeuvre, la force de l'image. Il veut que sa peinture soit accessible au plus grand nombre. Dans les années 1980 ses toiles manifestes sont peintes de couleurs très vives, en aplats. Ensuite il réalise de grandes peintures d'histoires, comme La guerra de los mundos ( 2002) dans laquelle il oppose symboliquement les Etats Unis et l'Europe. Il conçoit en parallèle décors et costumes pour des spectacles de Klaus Michael Gründer ( De la maison des morts, 2005). Il est l'auteur de deux récits Panama Al Brown ( 1982) et Sardines à l'huile ( 1989) et illustre de nombreux ouvrages ( La Bible, 2005). En 2010 il publie ses mémoires, Minuta por un testamento. Probablement indispensable, l’exposition Enki Bilal, « Oxymores and More » devrait être une des sorties de cette fin d’année. Elle est présentée à Toulon, jusqu’au 4 janvier 2015, à l’Hôtel des Arts. L’œuvre d’Enki Bilal est un jalon de notre époque, un jalon de ces trente dernières années. Une somme de bandes dessinées. Un dessin marqué, des couleurs franches, un style pictural singulier dont l’auteur est l’unique propriétaire. Un propos politique, dur, amer, sans concession. Auteur du dessin et très souvent du scénario, il est l’unique responsable de ses actes. Et les assume. Dans ses dessins. Dans ses films. Originaire des Balkans, il sera marqué, traumatisé par la guerre qui déchirera son pays, la Yougoslavie. Personne en Europe n’est sorti intact de cette guerre, lui moins qu’un autre. Il nous semble indispensable de vous inviter à lui rendre visite, Toulon n’est pas si loin ! Ceux qui aiment le dessin, la couleur, le propos assumé, le cinéma ne pourront s’exempter d’un détour vers la place de la Liberté. Et puis il y a plein de choses à faire à Toulon, même si ce n’est pas à proprement parler le but idéal d’une journée disons, « intello »… Justement donc, flânons du Cours Lafayette au port, de la place Puget au fort Saint-Louis, du musée de la Marine à celui de la société des amis du vieux Toulon (fondé par Jean Aicard il y a un peu plus d’un siècle). Ils valent eux aussi le déplacement. Alors, déplacez-vous ! . Exposition Enki Bilal, du 18 octobre 2014 au 4 janvier 2015, 236 Bd du Général Leclerc, 83000 Toulon. Tel 04 83 95 18 40 Dossier de presse Les Évènements Autour de l'Exposition La Fiche Pédagogique · Pour déjeuner à Toulon, un site où vous devriez trouver votre bonheur : Restaurants à Toulon · Nous avons un faible pour celui-ci, cuisine maison (parce que ça devient rare) : La Tête à Toto · Ou celui-ci, pour les amateurs de cuisine italienne (réservation plus qu’indispensable !) : La Fabbrica di Marco ![]() Le centre Jean Giono, à Manosque, organise une nouvelle exposition. À l’occasion du centenaire du début de la première guerre mondiale, guerre que Jean Giono a faite en tant que simple soldat dans les tranchées de Verdun, cette exposition pose la question du retour à la réalité après l’apocalypse. Le roman« Le Grand Troupeau » de Giono, comme « Le Feu » de Barbusse ou leur pendant allemand « À l’Ouest rien de nouveau » d’Erich Maria Remarque ne peut, ne peuvent, être réduits à des pamphlets antimilitaristes. La question que posent ces romans est plutôt comment renaître. Il est donc question ici de renaissance, et non de charnier. L’exposition est donc résolument tournée vers l’espoir et les choix des écrits de Jean Giono en témoignent. Elle est présentée en parcours scénographiée, et c’est une réelle réussite. Vous pourrez compléter cette visite par celle de la demeure de Jean Giono, le « Paraïs », sur les hauteurs de Manosque. La visite n’est possible que certains jours. Et comme un bonheur ne vient jamais seul (paraît-il) pourquoi ne pas finir la journée par un détour dans le vignoble de Pierrevert. Le village qui a donné son nom à cette appellation est, ainsi que le décrivait Giono, « Un village d’or, semblable à une barque portée par une vague de rochers ». Si le village a un peu changé depuis, ne résistez pas à la tentation de déguster sa cuvée du « Village d’Or », justement. À consommer avec modération, donc… Tout ceci est l’affaire d’une journée, quasiment à notre porte, ce serait dommage de ne pas en profiter. Être le hussard sur le toit, au moins l’espace d’un jour! Vous trouverez là quelques compléments utiles :
Centre Jean Giono Le Paraïs, Maison de Jean Giono Cave de Pierrevert Domaine de Régusse Via Michelin Restaurants |
NPRAilleurs, justement... |